jeudi 14 juillet 2016

coeurs abandonnés


jour de promenade à la campagne


Jour de promenade à la campagne



Aujourd’hui, c’est jour de promenade à la campagne

La petite chienne omaha nous suit

Joyeuse, heureuse, elle court sans arrêt

Et cherche constamment à s’amuser

Au sortir d’un chemin boisé, dans un petit pré

Une fontaine, des murets en pierre, un petit lavoir

Deux arbres la surplombe, l’ombrageant

Un ruisseau s’écoule lentement

Comme les années qui passent

Nos corps ont vieilli

Quelques petites fleurs violettes

Sont apparues au bord du talus

Un papillon jaune va et vient, pour les butiner

C’est la renaissance de la nature

L’ordre des choses

Le cour de la vie

l'existence

L’existence

tous les êtres sont les fils et les filles de la nature

Ils existent et vivent entre le ciel et la terre

Entre l’océan et le ciel se trouve le point d’horizon

Ou le soir un soleil rougeoyant illumine son espace de couleurs boréales

Clôturant une belle journée printanière

Terminant une page du grand livre de la vie

Ce soleil se lève à l’aurore

Ouvrant une nouvelle page

Éclatant de ses milles couleurs et ombres diffuse, De toute sa splendeur

La renaissante d’une matinée pleine de promesses

Dans un univers sans limites, sans temps, sans mensonges

Effaçant les certitudes de nos anciennes journées

Qui sont entre le savoir et le non savoir

Entre notre passé et notre avenir

Ou seul existe l’instant présent

La conscience au-delà des limites établies

Des savoirs et des certitudes imposées

Qui ne sont que éducation, domestication, soumission et servitudes

Dans l’espérance d’une vie meilleure,

D’un autre monde que celui ou nous vivons

D’autres pensées qui ne sont que pensées, rêves et futilités

Sans consistance comme ces feuilles mortes

Qui se détachent de l’arbre, sont balayées,

Dansent sous l’effet d’une brise légère de l’automne

Qui annonce l’hiver de nos espérances, de nos vies





la rencontre

La rencontre



Ils étaient seuls, ont été sensible

À la présence de l’autre, à l’existence de cette inconnue

Lui ou elle, qui ne se connaissaient pas

ont eu le courage de franchir le premier pas

De se parler, de se toucher, de se découvrir

Et leurs cœurs se sont embrasés

Comme l’océan et le ciel

Au premier lever du soleil de l’été

Qui s’élève dans l’azur

Flamboyant de milles et une étincelle

D’ombres et de lumières

L’horizon semblant lointain

Qui pourtant fusionne les contraires

La joie et la tristesse

Des lendemains incertains

La découverte de l’inconnu

Imprégnant toute la nature de son aurore

Déclenchant une symphonie de chants d’oiseaux

D’éclosion de fleurs,

Parées de leurs plus belles apparats

Déployant sur la terre

Une symphonie de couleurs, de senteurs

Révélant aux êtres, une réalité presque inconnue

Qui leur semblaient inaccessible

Embrasant leurs âmes, leurs vies

Pour n’en faire qu’une

l'automne

L’automne

J’aime et j’apprécie cette saison

les gens pensent à la fin de l’été, s’en attristent

Pour ma part l’automne représente une transition

un changement, une suite logique de l’hymne à la vie

Les feuilles se détachent des arbres naturellement

Sans résistance, légères, empreintes de couleurs boisées

Toute la nature se met au repos, à la quiétude

Dans le renoncement de la belle saison

Qui vient de s’écouler, de disparaître

Dans le courant du temps et des nuages

Qui semblent s’enfuir, naviguer vers d’autres horizons

Vers des lumières et couleurs crépusculaires

Les jours raccourcissent, quelques gouttes éparses

Viennent carillonner sur le carreau de ma fenêtre

les oiseaux se préparent pour le grand voyage

Qui les mènera vers d’autres contrées plus clémentes

Les fleurs se fanent, se referment, les jours déclinent,

Annonçant l’hiver, la mise en sommeil de nos passions, de 

nos vies

s'enfuir


s’enfuir






Nul ne sait pourquoi, un jour il prit son barda et s’en alla
Erra, marcha, marcha à travers les prés fleurit
Les champs et les collines, sans se retourner
Empreint d’un désir de liberté, de découverte,
D’une autre vie, d’un autre monde

Que la vie est bizarre, un autre, sans aucunes raisons
prit son voilier et disparut
Se laissant emporté, au gré des vents, des alizés, des courants
disparaissant dan s l’horizon incertain
dans l’océan des aventures, des désirs de conquêtes
De découvrir d’autres pays

ils ou elles recherchent tous et toutes
Un but, un chemin, une raison de vivre
ils fuient ces vies monotones, sans saveurs, sans éclats
ces existences sans liens

Un nouveau jour se lève plein de promesses
Le soleil éclaire le monde de sa vérité

ils découvrirent soudain la vérité
rencontrèrent le but de leur recherchent
de leurs errances, de leurs solitudes
dans ce grand silence de l’inconnue
La terre promise, l’île mystérieuse
Ils le découvrirent à la croisée du chemin

ce fut elle tout simplement
comme si elle les attendait
Ce qui néantisa toutes leurs illusions
leurs désirs de liberté

l'amour éternel


L’amour éternel








Chaque jour est un nouveau jour

Chaque instant est différant

Le printemps annonce la renaissance, le 

renouveau


Toutes les choses ont leurs utilités

Toutes vies a sa raison d’exister

les pensées sont éphémères

Seul l’amour est éternel

épaves abandonnées, coeurs délaissée

Épaves abandonnées, cœurs délaissés






Épaves abandonnées, cœurs délaissés

Tout n’est plus que du passé

drapeaux, fanions, amours en berne

Il ne reste plus que des souvenirs, des rêves

Des pensées, des illusions, des projets non aboutis

Des plaies encore ouvertes, des cicatrices

Mais l’être en l’avenir

Est toujours emplit d’attentes, de gratitudes

reste l’amour qui est toujours là

Comme la rose prête à éclore

Aux premiers rayons du soleil du printemps

À s’épanouir, à s’enflammer

Á flamboyer à l’aurore d’une nouvelle rencontre

Et pourquoi pas d’une nouvelle espérance

D’une nouvelle vie

Telle cette fleur qui s’illumine

De sa couleur pourpre

Et enivre l’existence de son parfum

le chêne

Le chêne





Ils avaient planté un chêne dans le jardin

Il s’est développé, est maintenant majestueux

Il surplombe et ombrage la maison

Un oiseau s’est posé sur une de ses branches

Son chant mélodieux

Enchante ce soir de la fin de l’été

Les jours diminuent et disparaissent au crépuscule

La rivière s’écoule et murmure doucement

L’automne s’approche et arrive à son rythme

Les feuilles se détachent de l’arbre

Le vent s’amuse avec elles

Les faisant virevolter

Tout passe, tout se délite, s’enfuit

Dans le courant du temps

La vie suit son court

Mon âme est triste

la nature et la vie

La nature et la vie



Toute la nature suit son rythme, son cour

Comme les rivières, les nuages, les saisons

Le printemps, l’été, l’automne, l’hiver

Ne sont que des changements d’apparences

De cette nature en constante évolution

Toujours présente, éphémère, incertaine

Furtive, insaisissable, incompréhensive

Lunatique, caractérielle

Et pourtant tellement attachante

plaisant à vivre, douce et fragile

Ou l’instant et l’endroit se rejoignent

Dans le courant du temps

Ne faisant qu’un, une éternité

Dans un silence au-dessus de tous conflits

Un horizon sans limites ni frontières

Une communion universelle ou tous les êtres

Dans le désir de l’un et de l’autre

N’existent que pour la seule espérance

De leurs esprits et de leurs cœurs

N’ayant pour seule inspiration

Que de se fondre, de s’estomper

Dans la couleur de l'aimé