Marins pêcheurs

Travailleurs de la mer

Cultivateurs de l'océan , laboureurs

Visages burinés ,de cicatrices ,de rides

Marqués par le poids des marées

Des coups de vents , des tempêtes

Des années à trimer, à souffrir en silence

Caractères durs, dos courbés par la tâche

Mains calleuses, par les cordages, les corvées

Pour seul horizon , la mer

Leur seul amour ,leur seule passion

Cette chienne qui vous prends dès l'enfance

Qu'ils ont dans la peau

Qui s'accapare toute leurs vies

Et quelquefois leurs vies

ils continuent et retournent en pêche

à cœurs vaillants, rien d'impossible

Ce sont les chevaliers de la mer

Le pouvoir

le pouvoir de la plume contre le pouvoir de l'argent

le pouvoir de l'écriture contre le pouvoir de la propagande

le pouvoir de l'évolution contre le pouvoir du progrès

le pouvoir de changer contre le pouvoir en place institué

le pouvoir de changer afin de pouvoir changer le monde

le pouvoir de tous contre le pouvoir de quelques uns

le pouvoir de la démocratie contre le pouvoir de l'oligarchie

le pouvoir du cœur contre le pouvoir de la haine

le pouvoir de l'unité contre le pouvoir de la division

le pouvoir de l'avenir de tous contre le pouvoir de l'avenir de quelques uns

le pouvoir de l'espérance ,de la lutte contre le pouvoir du fatalisme

le pouvoir de l'intelligence et de la raison

contre le pouvoir du totalitarisme et du fanatisme

Tout passe tout est éphémère

Nous pensons, mais nos pensées, ainsi que nos rêves, nos illusions

Nos désirs, nos certitudes, nos passions comme nos buts et ambitions

Ne sont que passager

Nous nous croyons responsables de nos actes et maîtres de notre vie

Alors que nous ne somment que des jouets, des marionnettes

Rien qui vaille de s'épuiser à la tâche

De souffrir , de culpabiliser, de se torturer

De même de ne point haïr, médire, mépriser ou faire le mal

Et même quelquefois de vouloir faire le bien

Ou de vouloir bien faire

Car cet Univers est indifférent à tout et en propre à tout ce qui se passe au niveau Humain

à toutes nos illusions, nos futilités de la vie quotidienne

Tout passe , passe le temps qui est le mouvement et la vie même de cet Univers

Qui engendre tout, créé tout, fait exister ce tout et le détruit constamment

Dans un mouvement, une ronde éternelle et infinie

Que ce soit nos actes, nos pensées, nos rêves ,

Les heures, les jours , les saisons qui font partis de cet éternel recommencement

de cette continuité dans la totalité du monde

le vent doux et léger

Le vent doux et léger

Fugace et fuyant

Virevolte comme un papillon

à travers les prés fleurit

Par les champs et les bois

Piochant ici et là

Les parfums du printemps

Va et vient,virevolte

Les diffuses dans la nature

Fait danser les branches,les feuilles

Les fleurs colorées

Dans une symphonie printanière

Comme un hymne à la vie

Comme une fleur

Que mes mains

N'ont jamais caressées

Que mes doigts n'ont jamais effleurées

Tu vie encore en moi

Et mon cœur

Est comme du papier froissé

L 'enfance égarée

Amour d'enfance

Je t'ai aimé ,tant aimé

Je t'aime encore,encore et encore

Infiniment désespérément

Pour ne pas t'oublier

Pour ne jamais t'oublier

Quitte à en souffrir

Encore et encore