les épaves

la fleur de ma vie

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Le vent d'automne

Une brise légère , en cet instant 
Fait danser les arbres et toute la nature 
Caresse les branches et les fleurs 
Faisant émaner leurs milles couleurs et parfums 
En cette douce saison
Fait virevolter les feuilles mortes
Semblant les caresser tendrement
Les déposant délicatement
Sur un tapis de verdure et de fleurettes
Elle va et vient, chantonne
Emane d’elle rêveries et sentiments diffus
D’amour et de plénitude
Dans cette campagne
Ou nulles rivalités ne paraissent
Comme au premier jour
Au premier commencement

Port de pêche matinée d'hivers

Port de pêche , matinée d''hivers , glaciale , humide , interminable

travailleurs de la mer , débardeurs , ouvriers

marins pêcheurs débarquent la pêche

poissons , crabes , araignées , langoustines , étrilles

criée couverte de caisses , animée d'une multitudes d'activités

déjà le jour se lève , enveloppant de lumière hivernale

les quais qui bordent la mer

ouvrants , dur à la tâche , dur au mal

recommençant les mêmes gestes , inlassablement

courbés sous la longueur , la lenteur de la nuit qui s'achève

comme écrasés par la fatigue , par le poids des marées

ne souriant pas , visages burinés , meurtris par les saisons

tous retournent en mer , sur le champs des vagues

c'est leurs vies , leurs passions , ils l'ont dans la peau

passe après leurs vies de famille , leurs vies tout court

ils n'ont pas le choix , c'est leurs sacrifices , leur seul horizon

dans le seul univers qui leurs offre un peu de liberté

beaucoup de solitude , de peines , de souffrances

mais aucuns regrets , aucunes amertumes

et si s'était à la refaire , cette vie de bohémiens de la mer

ils repartiraient sans hésiter , à l'aventure

du dernier continent à conquérir et à vivre en liberté

Je voudrais être ce papillon

Je voudrais être ce papillon

Qui vient se poser, se reposer

sur le cœur de ta fleur

M’enivrer de son parfum

N’exister que pour ta présence

Oublier le temps qui passe

le danger de t’aimer

connaître la passion

De pouvoir m’enfuir

Au premier brin d'air

À la première brise

Disparaître et connaître

D’autres fleurs, d’autres parfums

De revenir en toi

Me poser délicatement

Pour ne point te froisser

D’expirer mon dernier souffle

De m’apaiser en ton être

De m’endormir pour ton éternité

Belles demoiselles

Belles demoiselles

Fleurs de la vie

Regards qui en dit long

Sourires qui nous font espérer

Gracieusement féminines

Parfums qui nous enivrent

tendres gestes qui nous font rêver

Fuyantes et insaisissables

Changeantes et déstabilisantes

Comme les hirondelles du printemps

nous appréhendons votre départ

Et espérons votre retour

Qui réanimera en nous le printemps des cœurs

Douce mélodie

Douce mélodie

Brise qui vague et écume

Une nature passive

Arbres et branches qui dansent

Vies qui s’éveillent d’un long hiver

Fleurs qui éclosent

Oiseaux qui, chantent

Soleil et matinée printanière

Éveillent dans les êtres, dans leurs cœurs

Des sentiments, des sensations

De renaissance, d’amour, d’ataraxie

De communion avec cet Univers

Qui nous interpelle

Nous entraîne dans sa ronde

Son recommencement éternel

Du temps et des saisons

Des amours renaissants

De leurs torpeurs

De leurs sommeils hivernaux